A propos

« Mettre l’humain et l’amour au cœur du deuil périnatal », voici ce qui m’anime depuis 2015. 

 
Souvent, quand j’explique que je suis accompagnante du deuil périnatal et des accouchements traumatiques, je vois le regard des gens changer : d’abord perplexe, puis gêné avant d’être franchement mal à l’aise. Et généralement, la phrase suivante suit de peu : « tu es bien courageuse d’accompagner la mort. Ce ne doit pas être facile. Moi, je ne pourrais pas. »
 
Ils ignorent alors à quel point ils se trompent. Je n’accompagne pas la mort mais l’amour, la vie, l’espoir. J’accompagne des hommes et des femmes à se recréer une identité au-delà de la parentalité en tenant compte de leur vécu, de leurs traumas et de qui ils sont. Je les aide non seulement à se reconstruire, mais à trouver LEUR chemin du bonheur. 
Je les accompagne sur leur chemin de la revivance, celui qui fera d’eux non plus des paranges désespérés et malheureux, mais des phénix avec une vie pleine de joie et de sens pour eux. 
Je suis extrêmement privilégiée d’avoir la chance d’exercer ce beau métier. 
 
Mais peut-être te demandes-tu qui suis-je exactement ?
 

Je suis Linda Conchaudron, maman et plusieurs fois mamange. 

Je suis également spécialiste de la gestion du deuil périnatal et traumas associés, tels que les accouchements traumatiques, les blocages sexuels, le rejet de son corps, etc.

Je suis la créatrice du premier congrès international du deuil périnatal et de la fertilité, du podcast « Fausse couche et Fertilité »et j’ai également fondé la Neurofertilité™, un programme d’accompagement holistique qui met les avancées des neurosciences et de la neurobiologie au service de ton deuil, de ta reconstruction et de ta fertilité, ou plutôt de tes fertilités (celle de ton corps et celle de ta vie).

 

Je suis également praticienne PNL et technicienne en sophro-relaxation, conférencière et autrice.  Et  puis… J’aime mon chat, mes poissons combattants, les livres (en fait, je suis carrément livre-addict, mais chut !^^), le camping-carisme, la nature, le chocolat, les smoothies verts et le thé vert bio.

Et si tu te poses la question, mon chat s’appelle Shiro, mon betta bleu : Plouf Plouf, mon betta rouge : Red, et mon camping-car : Capucine (oui, lui aussi, il a un nom.)

 

Depuis 2015, j’ai accompagné plusieurs centaines de parents endeuillés à faire leur deuil, lever les peurs et les blocages qui les empêchent d’avoir un bébé lors d’infertilités inexpliquées, et puiser dans leur vulnérabilité pour renaître, renouer avec le bonheur et se reconstruire une vie pleine de sens, un peu comme un hommage à leurs petits anges. C’est ce que j’appelle le Mouvement Phénix : puiser dans ses ressources pour renaître de ses larmes, renaître de ses souffrances et se transformer en un être qui apporte quelque chose de beau au monde, en tout cas dans son entourage, et par ricochet bien au-delà.  

Je suis infiniment convaincue que nous, Phénix, avons la capacité de faire évoluer les choses afin de créer de meilleurs lendemains. Une goutte + une goutte + une goutte = l’océan. Ensemble, nous sommes l’océan. L’océan des possibles, l’océan des changements que nous voulons voir se réaliser dans ce monde, comme par exemple :

– Briser le tabou qui entoure le deuil périnatal

– Libérer la parole des paranges

– Que la Fausse couche ne soit plus banalisée, mais reconnue par la société comme étant un vrai deuil, et accessoirement appelée autrement. Personnellement, je dis perte de grossesse, interruption naturelle de grossesse, mortiperte, ou encore morticouche. 

– Que tous les paranges aient la même qualité d’accompagnement quelque soit le stade de la perte de grossesse qu’ils ont subi. 

– Que tous les bébés soient reconnus par la société dès leur conception avec la possibilité d’être inscrits dans le livret de famille, si tel est le souhait des parents endeuillés. 

– Que les hommes retrouvent une vraie place de père, de parent endeuillé, avec tout ce que cela sous-entend (soutien, accompagnement, durée égale de congé, etc.)

– Que la prise en charge psychologique soit automatique après une perte de grossesse ou lors d’un parcours PMA.

– Qu’il y ait davantage de recherche sur l’infertilité, les causes de fausses couches, etc.

– Que le personnel médical et les psychologues soient formés à l’accompagnement des différents deuils périnataux, et par conséquent que des cursus et formations existent dans ce domaine. 

– Que les soignants comprennent l’importance de traiter le deuil de façon holistique et non pas de le compartimenter, car comme tous les deuils et traumas, ils touchent une multitudes de domaines à la fois (le deuil périnatal en lui même, les différents deuils et troublent qu’il engendre, l’infertilité, la perte de repère, la gestion des émotions et de l’anxiété), le comprendre c’est déjà améliorer la prise en charge des parents endeuillés. 

Martin Luther King a dit « I have a dream », moi aussi j’ai un rêve…  

Si tu le partages, alors rejoins le Mouvement. #Phénix